Ironopolis

  • Glen James Brown
23€ TTC

540 pages, 14*20 cm

ISBN: 978-2-490501-33-5

Autres parutions

Traduit de l'anglais (Angleterre) par Claire Charrier

Dans quelques jours, la cité ouvrière d’Ironopolis va être détruite. En guise de bouquet final, six personnages osent se confronter aux secrets de leur existence. S’enlacent alors les histoires rocambolesques d’une mère au foyer, d’un jeune fêtard flirtant avec les embrouilles, d’une coiffeuse accro aux courses de lévriers en passant par celles du fils du caïd de la cité. Et là-bas, au fond d’un puits, les guette une bien mystérieuse créature. Que veut-elle ? Qu’ils se laissent sombrer ou qu’ils trouvent la paix ?

Pour évoquer la crise des logements sociaux, Glen James Brown invente un roman fougueux. Jonglant avec les styles littéraires, ce texte au rythme trépidant passe du récit d’apprentissage au roman noir. Et dès que le texte semble s’installer dans le réel, il bifurque vers le fantastique. Ainsi Ironopolis toujours surprend, à l’image de ses personnages qui luttent contre la vie éteinte que la société leur impose.

Représentant d’une nouvelle génération d’auteurs britanniques ayant grandi loin des grandes villes, Glen James Brown entend célébrer l’esprit caustique et rebelle du nord de l’Angleterre.
Ce premier roman a été qualifié de « triomphe » par la critique anglaise à sa sortie en 2018.

Roman ouvrier , Ironopolis est aussi une critique du thatchérisme et de ses conséquences, comme des projets urbains de « nettoyage social », une bascule captée dans la mélancolie des dernières conversations au salon de coiffure, dont la fermeture est imminente. Un premier roman magistral.

Yoann Labroux Satabin, Télérama

La grande idée de Glen James Brown est d’être parvenu à renforcer la dimension sociale du récit en bifurquant vers le fantastique. Dans le silence de la ville fantôme, du fond d’un puits abandonné, il semble aux protagonistes que quelque chose, tapi dans l’ombre, leur murmure à l’oreille : ont-ils vraiment appartenu à cette société qui les a laissé à la marge ? Ont-ils seulement existé ?

Avril Ventura, Elle

Glen James Brown excelle à rendre la hideur rêche et la désolation glaciale et désolée de cette cité où s’incrustent quelques spectres miséreux.

François Angelier, France Culture

La puissance de ce roman qui embrasse tous les genres littéraires pour mieux les déjouer réside dans sa capacité à laisser des blancs, à faire de la place à l'imagination, à surprendre sans cesse

Sophie Joubert, L'Humanité

Malgré la violence des situations décrites, il se dégage d'Ironopolis une tendresse aussi étrange qu'attachante, et une compréhension profonde de ses personnages.

Pauline Le Gall, Les Inrocks

De l'oeuvre épistolaire au roman noir, Glen James Brown est à l'aise à chaque ligne, composant le portrait foisonnant, ironique et addictif d'une ville agonisante et des gens qui l'incarnent.

Thomas Messias, Slate

Glen James Brown s'impose comme le trouble-fête du roman britannique. Un vrai punk du Nord.

Léonard Desbrières, Lire

Un livre ultra foisonnant, ça nous emporte !

Julie, La Marge, Montreuil

En liant beauté et déclin, croyances populaires et incrédulité, Kate Bush et acid house, arrangements crapuleux et quête de libération, Ironopolis passionne à coups de bad trip et d'espoirs, redonne à la culture anglaise sa puissance, et dessine un autre horizon dont le rayon vert pourrait bien être sous terre.

Paul, Silence de la mer, Vannes

Glenn James Brown restitue avec Brio l'histoire de ces anti-héros qui ont été un temps les forces vives du pays. A travers la trajectoire de six personnages, les récits s'enchaînent et ne se ressemblent que parce que les histoires sont touchantes et racontent la vie de ces citoyens qui luttent pour survivre dans une Angleterre abandonnée par ses dirigeants politiques. Foulez l'asphalte magnétique d'Ironopolis, avec en fond sonore New Wave et Acid House; expérience galvanisante garantie !

Brindha, Mille pages, Vincennes

Dans ce premier roman vibrant et addictif, Glen James Brown s’affranchit des stéréotypes en offrant une vision moderne et sincère de l’identité ouvrière du nord de l’Angleterre, abandonnée aux ruines d’une cité fantôme.

Jean-Philippe, L'Usage du papier, Trouville-sur-mer

Une épatante réflexion sur le logement. Un roman original et ample !

Natacha, L'Atelier, Paris

Ce roman est MAGISTRAL. Ca faisait longtemps que je n'avais pas lu quelque chose d'aussi bon.

Iliana, L'Oiseau siffleur, Valence

IRONOPOLIS est un roman complètement hallucinant ! Une lecture remarquable qui fait partie de mon top 5 de 2023 !

Quentin, Comédie humaine, Avignon

Il faut voir ce livre comme une véritable cité en béton : divers récits qui s'entremêlent, tels des parpaings disséminés, et qui créent une architecture flamboyante, révélant un problème plus qu'actuel : la crise des logements sociaux. On sent l'héritage du roman gothique, du roman prolétaire, mixé à une langue extrêmement contemporaine. On le dévore!

Ana, Les nouveautés, Paris

Un roman multiple, dont chaque facette brille d'un éclat singulier. On est happé dans Ironopolis, ce roman est un monde tentaculaire et captivant, franchement c'est incroyable !

Mathilde, Delamain, Paris

C'est vivant, parfois tragique, souvent le rire se fait l'exubérance d'un abandon. La littérature devient une jouissance, un mécanisme de défense face aux méthodes brutales d'un état qui délaisse sa population, qui la nie. Ironopolis comme le symbole d'une roue qui tourne, mais pas dans le même sens pour tout le monde.

Fabien, Decitre, Grenoble

Cette cité hantée par les legs de l’histoire a aussi sa part d’obscurité magnétique, de trou noir, ce n’est pas une grotte, mais un puits.

Lucie, Le pied à terre, Paris

Un feuilleton, une chronique sociale, un roman sociologique, prolétaire d'une clairvoyance politique incroyable !

Élodie, Ici librairie, Paris

Un roman d'une richesse narrative époustouflante !

Isabelle, Librairie Maruani, Paris

6 portraits, 6 registres de narration différents pour dire la précarité, l'abandon et le délitement d'une cité de logements sociaux en Angleterre. Où se réfugier quand le monde réel est horrifique ? Gros coup de cœur pour ce roman en béton armé.

Hélène, La Chouette librairie, Lille

Original et passionné, moderne et brillant, ce roman aux multiples facettes allie tendresse, passion et vigueur pour raconter l'architecture d'un quartier à travers quelques personnages formidablement habités

Valérie, Le Divan, Paris