Le chien noir
- Lucie Baratte
Autres parutions
Postface d'Elisabeth Lemirre
Il était une fois un conte obscurci, englouti par un océan de ténèbres, qui gisait tout au fond du foyer des histoires, étouffé en secret sous le gris de la cendre.
Dans un pays lointain, la jeune Eugénie est mariée de force au mystérieux Roi Barbiche par son père. Commence alors pour elle un voyage aux confins du monde qui l’entrainera dans un château rempli de noirceur.
Pensé à la fois comme une relecture de Barbe bleue, une réponse littéraire aux contes des Précieuses du XVIIIe siècle et aux romans magiques d’Angela Carter, Le chien noir s’inscrit dans une histoire féminine de la littérature. Celle d’Anaïs Nin, de Mary Webb, en passant par les sœurs Brontë ; des autrices qui refusent l’ordre établi et le bousculent par l’expression d’un désir éclatant. La mise en lumière de l’étrangeté personnelle devient ainsi une arme d’émancipation.
Née en 1981 dans le nord de la France, Lucie Baratte puise son inspiration dans l’univers des contes, des romans anglais des sœurs Brontë ou dans ceux magiques d’Angela Carter. Après sa réécriture de Barbe bleue dans son premier roman Le Chien noir, elle s’attaque ici à l’exploration de la complexité des liens familiaux dans un texte qui tire sa force des fantasmes et fantômes.
!!! En sélection pour le Prix Sade 2020 !!!
Prix littéraire
Miroir ô terrible miroir de nos angoisses. Disons seulement que la demeure de Barbiche dépasse en décorum sombre et gothique tout ce qu’on a pu lire auparavant dans des textes merveilleux.
Frédérique Roussel, Libération
Lucie Baratte écrit un conte gothique saisissant, sans jamais se départir d’une légère ironie, salvatrice. Son sens de la description dans une langue classique et ample laisse évoluer le lecteur dans des décors terrifiants et grotesques, et Bosch n’est jamais très loin.
Gabrielle Napoli, En attendant Nadeau
On ne publie plus de livres comme celui-là, sombre et magique, inventant un monde où se confondent les parfums des temps très anciens et la folie pop de l'art actuel.
Corentin, Librairie Au Brouillon de culture, Caen
C'est l'histoire passionnante d'une émancipation féminine. Un grand roman noir et terrifiant !
Mathilde, Librairie Lettres à Croquer, Villeurbanne
Si pour une fois, vous lisiez au-delà des lignes, au-delà de l'horizon sombre, froid et dérangeant de l'île du roi Barbiche, pour lire la domination masculine, les errements patriarcaux, l'animalité de nos rapports de genre ?
Emmanuel, Librairie l'Affranchie, Lille
Un conte sombre, hors du temps et extrêmement moderne, poétique et dur, et qui se lit presque d'un trait...
Tatiana, Librairie Les villes invisibles, Clisson
Distillant des éléments anachroniques pour noyer les pistes sur l'époque du conte et empruntant le style du roman magique d'Angela Carter, l'auteure, offre ici un premier roman d'une grande cohérence
Teddy Lonjean, Un dernier livre avant la fin du monde
L'éclat noir d'un conte gothique dont la langue merveilleuse réveille chez le lecteur le souvenir d'autres contes.
Grégory, Librairie les Arcenaulx, Marseille
Fantastique à tout point de vue !
Hélène, La chouette librairie, Lille
Le chien noir est un conte touffu au poil rêche, un texte à la profondeur chaude et aux reflets luisants, c'est le compagnon de vos nuits noires. Absolument génial !
Andreas, Librairie Myriagone, Angers
Une voix féminine et féministe qui porte un conte gothique à la fois intimiste et universel
Léa, Librairie Les mots et choses, Boulogne
Il était une fois un premier roman aux charmes incomparables. Il était une fois une autrice talentueuse. Il était une fois un conte qui n'attendait que vous pour en savourer toute sa noire splendeur.
Alexandre, Librairie l'Arbres à Lettres, Paris
Maniant la langue avec délice et précision, Lucie Baratte compose un conte gothique qui se joue des codes du genre, plongeant le lecteur dans un univers vénéneux où tout est menace, à commencer par les hommes qui dominent, violent, puent, séquestrent.
Mathilde, Librairie Delamain, Paris
Le chien noir est un conte somptueux dans son écrin d’obsidienne, vénéneux comme une goutte de sang qui perle sur une cuisse tendre, ténébreux comme un vieux château entraperçu le temps d’un éclair. Un bijou noir !
Fred, Librairie Durance, Nantes