Le temps qu'il fait à Middenshot

  • Edgar Mittelholzer
10€ TTC

12cm x 18cm, 345 pages

ISBN: 978-2-490501-37-3

Autres parutions

Traduit par Pierre Miton

À Middenshot, quand le vent cesse enfin de hurler, c'est le tumulte intérieur qui prend le relai. Depuis son accident, quelque chose s'est brisé en Mr. Jarrow. Sa femme aimante et bien vivante, il s'est convaincu qu'elle était morte, alors il ne s'adresse à elle que lors de séances de spiritisme. Sa fille, en passe de devenir vieille fille, supporte toutes ses manies en se berçant d'illusions sur les intentions de son voisin : Mr. Holme. Et ce monde déjà bancal est menacé : un tueur fou rode à Middenshot. Pour lui échapper, il faudra aux personnages s'aventurer au-delà du bien et du mal.

Roman dément, Le temps qu'il fait à Middenshot est une comédie noire terrifiante. Enveloppé par le vent, le brouillard et la neige, le lecteur pétrifié et amusé se délecte d'un récit tout en tension posant une redoutable question : quel est notre rapport à la violence?

Né en Guyane britannique, l’actuelle Guyana, Edgar Mittelholzer (1909-1965) est un auteur métis. Découvert, après des années d’infortune, par Leonard Woolf, le mari de Virginia, Edgar Mittelholzer est le premier écrivain caribéen à avoir connu un succès en Europe. Mais rien n’apaise la haine de soi de celui qui se sent rejeté pour sa couleur de peau. De controverses en dépressions et face aux, déjà, prégnantes questions identitaires, il finit par se suicider en 1965.

Si vous aimez les romans victoriens, les comédies et Sherlock Holmes, ruez-vous sur Le temps qu’il fait à Middenshot : Edgar Mittelholzer, auteur britannique natif de la Barbade, se saisit des codes du roman gothique, romantique et caribéen et revitalise les genres en nous plongeant à l’échelle d’un village dans les mécanismes de la paranoïa et de la folie. Quand l’inquiétude produit de salutaires effrois, mais aussi quelques dérives expéditives…

Anaïs Kien, France Culture

Véritable ovni littéraire, on oscille entre rire et frisson de peur

Valérie, Un monde à soi, Roanne

Déambulation saisonnière dans les forêts glacées et hostiles de l'Angleterre où dans un petit village un tueur rôde. Un conte gothique étrange et terrifiant à découvrir avant qu'il ne vous attrape !

Cyrille, Librairie Lo Pais, Draguignan

On est à la limite du Grand-Guignol, avec des scènes grinçantes et des personnages idiosyncrasiques qui tirent le livre du côté de la comédie parodique. Mais Mittelholzer marche sur la ligne de crête entre le burlesque et l'épouvante, créant un climat ambigu.

Bernard Quiriny, L'Opinion