La mort à Rome
- Wolfgang Koeppen
Autres parutions
Traduction de l'allemand de A. Pierhal et M. Muller-Strauss
Postface de Johann Chapoutot
Dans les années 1950, un jeune compositeur allemand, Siegfried, est en Italie pour assister à la première de sa symphonie. Alors qu'il se pensait libéré des siens, Siegfried aperçoit des membres de sa famille et finit par croiser le plus terrible d'entre eux : son oncle, ancien haut-dignitaire nazi. La présence de ce persécuteur impénitent, qui maudit la démocratie et croit en un IVe Reich, projette sur le présent l'ombre d'un passé qui menace d'engloutir Siegfried.
Wolfgang Koeppen est un écrivain majeur de la génération d'après-guerre, au même titre que Günter Grass et Ingeborg Bachmann. Il connaît un pic de créativité dans les années 1950 en publiant trois livres considérés comme des chefs-d'œuvre : Pigeons sur l'herbe, La Serre, La mort à Rome. Le succès ne l'apaise pas et renforce sa crainte d'un lien perdu avec ses contemporains. Après La mort à Rome, il n'écrira plus de fictions.
Un kaléidoscope vertigineux. Une des grandes voix de l'Allemagne d'après-guerre, au même titre qu'Heinrich Böll ou Günter Grass.
Dominique Autrand, Le monde diplomatique
La Mort à Rome est le roman du sentiment de culpabilité de ceux qui n’avaient pas été coupables, les enfants, et du sentiment de non-culpabilité des adultes, qui l’avaient été.
Charles Dantzig, France Culture
Koeppen s'immisce tour à tour dans les pensées des protagonistes, dont les flux de conscience composent un kaléidoscope vertigineux.
Frédérique Fanchette, Libération
Un roman lyrique et psychologique interrogeant la noirceur de l'héritage historique.
Kerenn Elkaïm, Livres hebdo
Koeppen confronte les anciens nazis non repentis à la jeune génération, dépeignant les tourments de la société allemande.
Coup de coeur , Magazine Vocable
Cinématographique. Kaléidoscopique. Virtuose dans sa démarche. Profond dans ses réflexions (dans la veine de Musil et de Broch). Tranchant dans ses propos.
Ce roman de l'Allemagne post-Hitlérienne est un tir dans le brouillard, un coup de couteau dans le noir. Et puis, quelle beauté – la beauté de la langue : sa musique, ses images !
À lire, ou à relire, l'esprit éveillé, le cœur – et le ventre – tenus en haleine.
Dilamar, Decitre Bellecour
La folie s'y inscrit à chaque page, résonne dans le timbre de toutes les voix de ce roman polyphonique dont l'architecture nous ensorcelle.
Elsa, Le bal des ardents, Lyon
Koeppen avec toute sa rage interroge les ombres de l'histoire. Comment vivre lorsque pèse le poids de la honte et de la culpabilité ? Un authentique chef d'oeuvre.
Elodie, Librairie Ici, Paris
Une fabuleuse découverte. Une écriture évocatrice remplie de références cinématographiques : Visconti, Pasolini et Liliana Cavani.
Jean-Loup, Entrée livres, Verdun
Splendide ! La mort à Rome est une grosse claque.
Andreas, Myriagone, Angers
La mort à Rome vous colle à l'âme, tout empreint de noirceur. Comment dire une société marquée au fer par le nazisme, encore tout imprégnée et qui ne s'en remet pas. Ce qui s'en dégage serait quelque chose comme un "NO FUTUR", sans la rage punk mais sans compromis.
Natacha, L'atelier, Paris
Un roman brillant et révolté qui secoue les consciences. A découvrir d'urgence !
Jean-Philippe, L'Usage du papier, Trouville
Enchaînant les glissements de décor et les glissements de pensée, ce roman nous fait plonger en apnée dans sa construction virtuose.
Arielle, Librairie Terra Nova, Toulouse