La mort à Rome

  • Wolfgang Koeppen
9.9€ TTC 12cm x 18cm, 312 pages ISBN: 9782490501243

Autres parutions

Traduction de l'allemand de A. Pierhal et M. Muller-Strauss

Postface de Johann Chapoutot

Dans les années 1950, un jeune compositeur allemand, Siegfried, est en Italie pour assister à la première de sa symphonie. Alors qu'il se pensait libéré des siens, Siegfried aperçoit des membres de sa famille et finit par croiser le plus terrible d'entre eux : son oncle, ancien haut-dignitaire nazi. La présence de ce persécuteur impénitent, qui maudit la démocratie et croit en un IVe Reich, projette sur le présent l'ombre d'un passé qui menace d'engloutir Siegfried.

Wolfgang Koeppen est un écrivain majeur de la génération d'après-guerre, au même titre que Günter Grass et Ingeborg Bachmann. Il connaît un pic de créativité dans les années 1950 en publiant trois livres considérés comme des chefs-d'œuvre : Pigeons sur l'herbe, La Serre, La mort à Rome. Le succès ne l'apaise pas et renforce sa crainte d'un lien perdu avec ses contemporains. Après La mort à Rome, il n'écrira plus de fictions.

Un kaléidoscope vertigineux. Une des grandes voix de l'Allemagne d'après-guerre, au même titre qu'Heinrich Böll ou Günter Grass.

Dominique Autrand, Le monde diplomatique

La Mort à Rome est le roman du sentiment de culpabilité de ceux qui n’avaient pas été coupables, les enfants, et du sentiment de non-culpabilité des adultes, qui l’avaient été.

Charles Dantzig, France Culture

Koeppen s'immisce tour à tour dans les pensées des protagonistes, dont les flux de conscience composent un kaléidoscope vertigineux.

Frédérique Fanchette, Libération

Un roman lyrique et psychologique interrogeant la noirceur de l'héritage historique.

Kerenn Elkaïm, Livres hebdo

Koeppen confronte les anciens nazis non repentis à la jeune génération, dépeignant les tourments de la société allemande.

Coup de coeur , Magazine Vocable

Cinématographique. Kaléidoscopique. Virtuose dans sa démarche. Profond dans ses réflexions (dans la veine de Musil et de Broch). Tranchant dans ses propos.
Ce roman de l'Allemagne post-Hitlérienne est un tir dans le brouillard, un coup de couteau dans le noir. Et puis, quelle beauté – la beauté de la langue : sa musique, ses images !
À lire, ou à relire, l'esprit éveillé, le cœur – et le ventre – tenus en haleine.

Dilamar, Decitre Bellecour

La folie s'y inscrit à chaque page, résonne dans le timbre de toutes les voix de ce roman polyphonique dont l'architecture nous ensorcelle.

Elsa, Le bal des ardents, Lyon

Koeppen avec toute sa rage interroge les ombres de l'histoire. Comment vivre lorsque pèse le poids de la honte et de la culpabilité ? Un authentique chef d'oeuvre.

Elodie, Librairie Ici, Paris

Une fabuleuse découverte. Une écriture évocatrice remplie de références cinématographiques : Visconti, Pasolini et Liliana Cavani.

Jean-Loup, Entrée livres, Verdun

Splendide ! La mort à Rome est une grosse claque.

Andreas, Myriagone, Angers

La mort à Rome vous colle à l'âme, tout empreint de noirceur. Comment dire une société marquée au fer par le nazisme, encore tout imprégnée et qui ne s'en remet pas. Ce qui s'en dégage serait quelque chose comme un "NO FUTUR", sans la rage punk mais sans compromis.

Natacha, L'atelier, Paris

Un roman brillant et révolté qui secoue les consciences. A découvrir d'urgence !

Jean-Philippe, L'Usage du papier, Trouville

Enchaînant les glissements de décor et les glissements de pensée, ce roman nous fait plonger en apnée dans sa construction virtuose.

Arielle, Librairie Terra Nova, Toulouse